quinta-feira, 28 de abril de 2011

Des jardins dans la ville



Les jardins urbains sont une vraie tendance. Modestie à part;), j'ai moi-même un petit jardin sur mon balcon. J'ai trouvé ici un encadrement historique intéréssant (la même chose est arrivée en France pendant la Seconde Guerre Mondiale) et plein d'astuces (pour les sols contaminés, par exemple). Et, en plus, l'accent québécois, que vous n'aviez pas encore entendu sur ce blog. J'en suis ravie!

Le Jardin Bio Facile (malheureusement incomplet)

Réaliser son compost

domingo, 10 de abril de 2011

Isabelle Dinoire en : «Ce n'est pas mon visage»

Image © Keystone

«La photo date de novembre 2006. Depuis, Isabelle Dinoire préfère ne plus se laisser photographier. Son rêve: ne plus être reconnue, pouvoir passer inaperçue.»

La première greffée du visage de l'histoire n'avait plus parlé depuis cinq ans. Elle raconte sa vie depuis l'opération.
"Ce lundi-là, à Valenciennes, elle est enrhumée. Elle mouche un nez qui n'est pas complètement le sien, et essuie les larmes d'yeux qui sont, eux, bien à elle. Difficile de ne pas être hypnotisé par le parcours de ces petites gouttes qui passent régulièrement d'un visage à l'autre, de celui d'Isabelle Dinoire à la partie de celle qu'elle appelle «Elle». Ou «la donneuse». Cinq ans après l'opération, la première greffée du visage de l'histoire reste une réussite spectaculaire. Un visage qu'elle ne veut plus laisser photographier mais qui parvient à exprimer des émotions, à rire, à manger. A témoigner aussi.

Isabelle Dinoire, comment allez-vous? Bien.
Votre vie est-elle très médicalisée? Je prends encore une dizaine de gélules par jour, matin midi et soir. Je fais un bilan sanguin une fois par mois à Amiens. Et je vais chaque six mois à Lyon pour les gros bilans. Je fais de la kiné tous les jours.
Ces médicaments sont violents? Oui, les antirejets ont des effets secondaires sur les reins et sur le foie.
Vous n'en avez jamais ras-le-bol? Ça arrive, mais ça ne dure jamais longtemps. Pour rien au monde, je ne voudrais courir le risque d'un rejet.
Qu'est-ce qui vous aide à tenir? Mes amis, ma famille et l'équipe médicale.
Allez-vous chez un psy? Oui, une fois par mois.
Ce n'est pas beaucoup... C'est suffisant.
Ça vous amène quoi d'aller chez le psy?Ben, pas grand-chose. Ce n'est pas bien de dire ça, hein? La greffe, maintenant, elle est passée. Alors on parle de ma vie. Mais, ça, je peux en parler avec ma voisine.
Avant l'opération, vous vouliez retrouver une «vie normale». Y êtes-vous parvenue? Oui.
C'est quoi une vie normale? Pouvoir sortir sans être dévisagée. Passer incognito. Même si, avec la médiatisation, ça n'est pas vraiment possible. On me reconnaît souvent. Il y en a quelquefois qui me suivent dans les rayons de supermarchés pour voir si c'est bien moi. Certains veulent me parler.
C'est agréable? Ça l'est plus qu'au début où ils me regardaient comme des fauves.
Que vous disent-ils quand ils vous arrêtent? Que c'est magnifique, que j'ai été courageuse. C'est sympa.
Vous croyez que vous êtes une héroïne pour eux? Apparemment.
Vous, vous ne vous sentez pas héroïque? Pas tellement. Il en fallait bien une première, ça a été moi, c'est tout.
Il fallait quand même une immense volonté pour traverser tout ça!Je ne pensais pas que j'en avais autant. Quand ça m'est tombé dessus, je me suis juste dit: «Faut que tu te bouges.»
Les médicaments antirejet peuvent déclencher le cancer. C'est une peur avec laquelle vous vivez? Quand ça arrivera, on verra. En même temps, je suis plus surveillée que les autres: s'il y avait quelque chose, on l'aurait vu.
Avant l'opération vous disiez que, avec ces traitements, vous ne dépasseriez pas 60 ans. Vous le pensez toujours? J'ai gardé la même certitude. Et encore, 60 ans, je suis optimiste...
Ça valait quand même la peine?Ah oui!
Après l'opération, vous avez dit être heureuse de revenir sur la «planète humaine». Avant, sur quelle planète étiez-vous? Je n'existais plus. Défigurée comme j'étais... Quand on n'a pas de visage, on n'est rien. On ne peut montrer aucune émotion, les yeux, ça ne suffit pas. On ne peut pas communiquer.
A quel moment vous êtes-vous dit: «Cette fois, je l'ai apprivoisé, c'est mon visage»? Jamais. Je l'ai accepté, le visage de la donneuse, mais je sais que ce n'est pas le mien.
Ce n'est pas le sien non plus. C'est un troisième visage alors? Oui. C'est un autre visage. C'est ma nouvelle vie.
Vous ne dites jamais «mon visage»? Non. Une fois j'ai dit: «Ça me gratte à mon nez». Et puis j'ai tout de suite dit à ma fille: «Mais que je suis bête, ce n'est même pas le mien.» Elle m'a regardée et elle m'a dit: «Ben si, c'est le tien.»
Comment vous sentez-vous quand vous vous regardez dans le miroir pour vous maquiller? Ça dépend des jours. Parfois, ça ne me fait rien. Parfois, quand ça ne va pas, je me dis que de toute façon, ce n'est pas mon visage. Je pense à elle, la donneuse.
Vous lui parlez? Oui. Je la remercie. Ça me fait du bien. Au fond, il n'y a qu'elle qui peut me comprendre.
Après l'opération, la presse britannique a révélé que la donneuse s'était suicidée. Qu'est-ce que cela a changé pour vous? Au début, ça a été terrible d'apprendre ça. Elle m'a sauvée alors que moi aussi j'avais fait une tentative de suicide. Et puis, après, ça nous a rapprochées. Je me suis dit que j'avais une chance, que je me devais pour elle aussi d'avancer.
Ça vous fait une responsabilité de plus: vous portez deux vies au lieu d'une? Oui, c'est vrai, c'est un peu lourd.
Avez-vous eu envie de rencontrer sa famille? J'aurais bien aimé, mais c'est interdit en France. J'aurais voulu leur dire merci. Ça aurait été magnifique. Mais apparemment, ils ne l'ont pas souhaité. Peut-être qu'un jour ça sera possible.
Vous regrettez que la loi interdise de rencontrer les familles des donneurs? Oui, vraiment. On pourrait leur parler du cadeau magnifique qu'ils ont fait.
En Suisse, il y a polémique autour du remboursement de ce qu'on appelle les greffes «non vitales», comme celles du visage ou des mains. Qu'en pensez-vous? Mais c'est vital, un visage! Quand on n'a pas de visage, on n'est pas grand-chose, on n'est rien. Les mains aussi, d'ailleurs, c'est vital. C'est mieux d'avoir des mains que des prothèses.
Les Suisses sont moins donneurs d'organes que les Européens. Que leur dire pour les ouvrir? Il faut qu'ils comprennent que, sans visage, on n'existe pas. Quand on est déformé, on ne peut pas vivre comme tout le monde. Il faut aider les autres.
Avant l'opération, vous aviez repris un autre chien. Vous l'avez toujours? Oui. Il va avoir cinq ans. Il est adorable, c'est un cocker. C'est l'une de mes raisons de vivre. Il est toujours là, il comprend tout. Quand ça ne va pas, il comprend.
Vous n'avez jamais eu peur des chiens? Non. Je ne me souviens de rien de toute façon. C'est une compagnie. J'avais besoin de quelqu'un quand je sortais de l'hôpital, j'avais besoin de quelqu'un à moi.
Y a-t-il un moment de la journée où vous ne pensez plus à tout ça? Le matin quand je me lève. Tant que je ne me suis pas vue dans la glace, ça va. Seulement, chez moi, il y a des miroirs sur toutes les portes, je ne peux pas me louper.
Après l'opération votre rêve était d'arriver au plus dur: faire un baiser. Y parvenez-vous? Pas encore. Je fais des semblants de baiser à mon petit-fils, c'est tout. Mais lui qui n'a même pas 1 an y arrive déjà; je suis jalouse."

(Ariane Dayer, Béatrice Schaad (CHUV) - le 18 septembre 2010)

In http://www.lematin.ch/tendances/bien/isabelle-dinoire-visage-324610

Isabelle Dinoire en 2008: ce visage, c'esl le mien

«Près de trois ans après avoir subi une greffe du triangle nez-lèvres-menton, Isabelle Dinoire s'est habituée à ce nouveau visage : "ce visage..., ça y est, c'est le mien", déclare-t-elle dans une interview à RTL aujourd'hui alors qu'en 2007 elle pensait ne jamais le reconnaître comme sien.

"Oui, ça y est, il (son visage) fait partie de moi, c'est le mien. J'ai la sensation de regarder quelque chose de joli, ça va mieux de ce côté-là, mais c'est vrai qu'au début ce n'était pas facile", explique-t-elle dans une parfaite diction.

Lors d'un interview au Monde le 6 juillet 2007, elle avait déclaré s'habituer à ce nouveau visage mais ne pas le reconnaître comme sien: "ce visage ... Ce n'est pas moi. Ce ne sera jamais moi".

Isabelle Dinoire avait reçu le 27 novembre 2005, à l'âge de 38 ans, la première greffe du triangle nez-lèvres-menton, réalisée par le chirurgien Bernard Devauchelle au CHU d'Amiens. La jeune femme avait été défigurée par son chien, pendant la nuit, alors qu'elle était assommée de somnifères.

Elle explique avoir accordé cet entretien après plus d'un an de silence "parce que c'est la semaine du don d'organe" et qu'elle souhaite "à tout prix que les gens se mobilisent à ce sujet-là".»

Alexandre Quintanilha

«Il est né à Moçambique en 1945.
Il est fils de père Portugais (le Pr. Docteur Aurélio Quintanilha) et de mère Allemande (Lucya Tiedtke). En 1972, il a complété le doctorat en physique à l'Université Witwatersrand de Joanesburgo. Les vingt anneés suivantes de sa carrière professionnelle ont été passéés à Berkeley, Université de Californie. Il est professeur à l'Université do Porto et directeur de l' Institut de Biologie Moléculaire et cellulaire depuis 1991. Il a publié environ 100 articles en plusieurs magazines scientifiques de niveau mondial.» (après corrigé)
Ana Filipa, 11ºD

Filipa: il me semble que le Pr. Quintanilha ne dirige plus cet institut.

António Damâsio

«António Rosa Damásio (Lisboa, 25 février  1944) est un médicin neurologue, un neuroscientifique portugais travaillant le cerveau et les émotions humaines. Actuellement il est professeur de neurosciences. Il a obtenu son diplôme de doctorat à l'Université de Lisboa. Il a publié  quelquer livres et reçu de nombreux prix.  » (après corrigé)

Susana Machado, 11ºD

António Damâsio

«António Rosa Dâmasio est un neurologue, un spécialiste  portugais qui travaille dans l´étude du cerveau et des émotions humaines.
            Il est actuellement professeur de neurosciences à l´Université de Southern Californie. Il a reçu, parmi de nombreux autres prix, le prix Personne et Prix Prince des Asturies pour la recherche Scientifique et Technique en juin 2005.
Ses études se penchent sur les zones désignées par sciences cognitives et elles ont joué un rôle décisif dans la compréhension de la base du cerveau de la langue et la mémoire. En 2010, il reçoit le Prix Honda, décerné par la Fondation Honda, d'une valeur € 80000, environ.»
Leopoldina Estelle de Andrade

Gâteau au chocolat en trois minutes

«Ingrédients:
Ø  1 œuf
Ø  4 cuillères à soupe de lait
Ø  3 cuillères à soupe d'huile
Ø  2 cuillères à soupe de cacao en poudre
Ø  4 cuillères à soupe de sucre
Ø  4 cuillères à soupe de farine
Ø  1 c. à thé de poudre à pâte
Préparation :

1.    Mettre l'oeuf dans une tasse et battre avec une fourchette, ajouter l'huile et battre, ajouter le sucre et battre, ajouter le lait et battre, ajouter le chocolat et battre, ajouter la farine et la poudre à pâte et battre.

2.    Après tout bien battu, mettre au micro-ondes pendant 3 minutes.


3.    Lorsque c'est prêt, vous pouvez manger.»

Travail élaboré par:
Leopoldina Estelle de Andrade et Patrícia Costa (11ºG)

Parapluie bronzant

«Mon invention est un parapluie qui bronze et qui produit de la chaleur avec la pluie. La personne se bronze et, en plus, se sent au chaud.    Ça fonctionne comme un portable, chaque chargement d´une heure seulement peut durer vingt-quatre heures! Le prix est de cinq mil euros juste! Fini les vêtements chauds, fini les foulards et fini les grippes!» (après corrigé)


Leopoldina de Andrade, 11ºG

António Damâsio

«António Damâsio Rosa est né à Lisbonne le 25 février 1944. C'est un neurologue, un scientifique portugais, qui étudie le cerveau et les émotions humaines. Il est actuellement professeur de neurosciences à l'Université de la Californie du Sud.» (après corrigé)
Ana Nº6 11ºD

Ana Sousa Lopes

 «Ana Sousa Lopes, embryologiste et scientifique lauréate, est leader international dans le domaine de la reproduction humaine.
Ana Sousa Lopes a développé une technologie qui nous permet d'évaluer et de surveiller les conditions d'existence d'un embryon qui sera fécondé in vitro. L'embryon-respiromètre est un dispositif qui a été lui-même créé en partenariat avec une société danoise, et cette invention lui a valu un prix mondial de la science et de la recherche en 2005.» (après corrigé)

Ana Lúcia, 11ºG

quarta-feira, 6 de abril de 2011

A excepção cultural

Os dois textos anteriores foram produzidos no âmbito da leccionação da disciplina de Língua Portuguesa. A sua publicação foi feita por sugestão da Directora de turma do 11ºD, Estela Silva, e constitui uma excepção à regra do "En français, s'il vous plaît!" Temos muito gosto em acolhê-los.

O texto que se segue é da responsabilidade dos seus autores

«
Citando Eça: As cunhas
 Querido leitor: Nunca penses servir o teu país com a tua inteligência e para isso em estudar, trabalhar, em pensar! Não estudes, corrompe! Não sejas digno, sê hábil! E, sobretudo, nunca faças um concurso; ou quando o fizeres, em lugar de pôr no papel que está diante de ti o resultado de um ano de trabalho, de estudo, escreve simplesmente: sou influente no círculo tal e não me façam repetir duas vezes!” (Eça de Queirós, As Farpas –1871)

            Hoje em dia, as cunhas, tal como no séc. XIX, são um dos grandes problemas de Portugal. Elas originam não só uma enorme desigualdade social, mas também levam ao fomento da corrupção.
            Efectivamente, as cunhas fomentam a desigualdade social, não se reconhecendo o mérito das pessoas, nomeadamente, no mundo artístico e na educação. É disso exemplo o facto de o nosso primeiro-ministro, José Sócrates, ter adquirido um diploma, supostamente realizado a um domingo, a fim de comprovar as suas habilitações. De igual modo, o jovem modelo David Carreira, pelo facto de ser filho de Tony Carreira, entrou mais facilmente no elenco da telenovela “Morangos com Açúcar” sem ter de se sujeitar ao rigoroso processo de selecção.
            Refira-se ainda que as cunhas também contribuem para o fomento da corrupção, pois muitos favores são pagos. Tal é visível no facto de o grandioso presidente do Futebol Clube do Porto, Pinto da Costa, ter pago ao árbitro Lucílio Baptista pelo favorecimento na arbitragem do jogo FCPorto-Braga, realizado no dia 8 de Novembro de 2008. Verifica-se o mesmo com o actual presidente da República, Cavaco Silva, o qual, segundo consta, ofereceu uma vivenda a Manuel Alegre com o intuito de este desistir da sua candidatura à presidência.
            Em suma, só será reconhecido o mérito das pessoas e acabarão os favores pagos se se extinguirem as cunhas, e isso só será possível através de pesadas medidas de punição.»

Andrea Martins, nº7, 11ºD
Ângela Costa, nº9, 11ºD 
Patrícia Fernandes, nº23, 11ºD
Sílvia Carvalho, nº 27, 11ºD

O texto que se segue é da responsabilidade dos seus autores

«Fomos ao teatro
  Os Maias: episódios da vida romântica

No dia 13 de Janeiro, os alunos da Escola Secundária de Vila Verde assistiram, na Escola Professional Amar Terra Verde, à dramatização de Os Maias, obra ímpar de Eça de Queirós, pela companhia “Há Cultura”. Foi uma boa dramatização, que focou o essencial da obra de uma forma cómica.
            Efectivamente, nesta dramatização recriou-se o essencial da obra e isso apesar dos poucos meios de que dispunham, como o reduzido número de actores e de adereços. Foram disso exemplo a interpretação de várias personagens, nomeadamente João da Ega, Gouvarinho e Dâmaso, por um só actor, bem como a utilização de um único cenário para recriar vários espaços.
            Refira-se ainda que a comicidade decorrente da caracterização das personagens e da interacção com o público foi imensa. Tal foi visível no Dâmaso, que estava sempre a dizer “chique a valer”, e que, a dada altura, “agarrou” uma docente como se ela fosse uma personagem.
            Em suma, esta dramatização foi, por um lado, muito cativante devido à comicidade da encenação e, por outro lado, houve uma boa adaptação, pois quem não leu o romance de Eça de Queirós ficou a conhecer o mais importante da obra.»

Ana Filipa Gonçalves, Nº3, 11ºD
Ana Maria Araújo, Nº6, 11ºD
Cláudia Rodrigues, Nº10, 11ºD
Jessica Vieira, Nº14, 11ºD

La Chandeleur

Tout d’abord, l’activité de la Chandeleur s’est réalisée dans l’école Secundária de Vila Verde, dans la salle C1, le mercredi dernier.
Cette activité avait l’ objectif d’aider une grand-mère et un grand-père, avec le slogan « Vamos ajudar um(a) avô/avó ». Avec cet objectif, plusieurs institutions nous ont donné divers produits alimentaires, que nous avons vendu.
En conclusion, c’est une activité très enrichissante. J’aimerais remercier les institutions, notamment S.Salvador, Pingo doce, Trigo dourado, Leticia, Grupo Jovem et autres.
Et à tous les élèves qui ont acheté ces produits, merci beaucoup !

Joana Silva, 11ºD