En turc, Umut-Talha signifie « notre espoir ». C'est ainsi que les parents ont choisi d'appeler leur petit garçon, car sa naissance pourrait soigner2 l'un de ses frères et sœurs atteint d'une grave maladie du sang. Pour mettre au monde ce bébé, les parents ont eu recours à la fécondation in vitro3 (FIV). Une méthode qui permet de féconder un ovule à l'extérieur du ventre de la maman. Sur cette photo, tu peux voir le moment où le spermatozoïde s'apprête à pénétrer un ovule à l'aide d'une pipette.
* L'@ctu du jour *
Umut-Talha est né le 26 janvier dernier, à Clamart, près de Paris. Le petit garçon pesait 3,650 kg à la naissance. Un beau bébé, qui fait le bonheur de ses parents. Car, en plus d'être en bonne santé, Umut-Talha représente un espoir. C'est le premier « bébé-médicament » qui naît en France : grâce à une greffe4, il pourra soigner l'un de ses frères et sœurs atteint d'une grave maladie.
Une naissance assistée par la médecine
Comme la loi l'autorise en France depuis 2004, les parents de Umut-Talha ont décidé de concevoir un « bébé-médicament ». Pour cela, ils ont eu recours à la fécondation in vitro.
Cette méthode, au nom un peu compliqué, permet de sélectionner un embryon5 avant de le placer dans le ventre de la maman. Grâce à ce procédé de fécondation, les parents savent qu'Umut-Talha est un petit garçon en bonne santé, et qu'il pourra ainsi donner son sang à l'un de ses frères et sœurs aînés malade, pour l'aider à guérir.
Les spécialistes parlent « du bébé du double espoir » !
* Le mot du jour *
Des « bébés-médicaments » ont déjà vu le jour6 aux États-Unis, en Belgique et en Espagne, mais c'est la première fois que cette pratique est réalisée en France. Jusqu'ici, les parents faisaient confiance au hasard en espérant qu'un de leurs enfants en bonne santé pourrait aider à soigner son frère ou sa sœur atteint d'une grave maladie.
Aujourd'hui, grâce à la médecine, l'embryon est sélectionné pour s'assurer qu'il sera sain et compatible avec le frère ou la sœur qui est malade. On parle aussi de « bébé-docteur » ou de « bébé du double espoir ». Cette pratique est rare et très encadrée7.
Coline Arbouet. - lesclésjunior - le 08 février 2011
Sem comentários:
Enviar um comentário